L'IMMOBILIER DE CHARME A MARRAKECH ET SUR LA COTE ATLANTIQUE
DEPUIS 1999
L’été 2025 marque un tournant décisif pour le secteur touristique marocain. Après plusieurs mois de concertation, l’adoption de l’arrêté complémentaire à la loi 80-14 est désormais imminente. Cette mesure vise à intégrer officiellement les hébergements touristiques non classés – riads, maisons d’hôtes, appartements loués en courte durée, etc. – au sein du parc hôtelier national reconnu.
Chez Atlasimmobilier, présents depuis plus de deux décennies à Marrakech et Essaouira, nous saluons cette évolution majeure, attendue par les professionnels du secteur depuis longtemps.
Du point de vue des acteurs du circuit formel, cette réforme est un soulagement. Pendant des années, ceux qui jouaient le jeu de la déclaration – hôtels, maisons d’hôtes classées, résidences gérées – ont vu se développer un marché parallèle, non soumis aux mêmes contraintes ni aux mêmes obligations fiscales. Résultat : un déséquilibre croissant, difficile à justifier.
Dès 2027, les établissements intégrés dans le nouveau cadre devraient permettre une hausse d’au moins 10 % du nombre de nuitées enregistrées. Mais surtout, la règle du jeu sera enfin la même pour tous.
Du côté des opérateurs informels, loin d’être stigmatisés, ils sont enfin considérés pour ce qu’ils sont réellement : des acteurs dynamiques, souvent de bonne foi, freinés non par la volonté de se soustraire aux règles, mais par des lourdeurs administratives, des coûts initiaux trop élevés, ou un manque d’accompagnement.
La nouvelle réglementation leur tend la main : un délai de 24 mois est prévu pour leur permettre de se mettre en conformité, de manière progressive, souple, et encadrée. C’est une reconnaissance, pas une sanction.
Oui, l’entrée dans le circuit formel implique une régularisation fiscale. Mais il ne faut pas en avoir peur. Car ce que l’on gagne en clarté, en visibilité et en stabilité l’emporte largement sur la charge supplémentaire. D’autant que :
la fréquentation touristique est en forte hausse,
le panier moyen des voyageurs augmente,
et les nuitées officiellement comptabilisées vont exploser.
En réalité, la fiscalité à venir sera compensée par un volume d’activité en croissance, une meilleure rentabilité, et une crédibilité renforcée auprès des plateformes, des banques, et des partenaires.
Pour nous, chez Atlasimmobilier, cette réforme est une triple victoire :
Pour les propriétaires et investisseurs, qui voient leurs biens mieux valorisés, mieux intégrés dans l’écosystème.
Pour l’État marocain, qui pourra renforcer ses recettes tout en consolidant la promotion de la destination.
Et pour les voyageurs, qui profiteront d’une offre plus fiable, plus qualitative, mieux encadrée.
À l’horizon 2027, c’est tout le secteur qui changera de dimension. Marrakech, à elle seule, compte près de 30 000 lits informels sur les 80 000 disponibles. Il était temps que ces hébergements trouvent leur place dans le cadre légal.
Un nouvel équilibre se dessine entre souplesse et rigueur, tradition et modernité.
Nous serons, comme toujours, aux côtés de celles et ceux qui souhaitent transformer ces évolutions en opportunités concrètes.
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